Selon plusieurs sources en Angleterre, Allemagne et Italie, le conseil d’administration de la Formule 1 était prêt à nommer Luca di Montezemolo en tant que président, à la place de Peter Brabeck, pourtant malade.
Mais Ferrari a usé de son fameux droit de veto, négocié dans le cadre des Accords Concorde, pour que CVC ne lui confie qu’un rôle de directeur non exécutif. C’est le nouveau président de Ferrari en personne, Sergio Marchionne, qui a bloqué l’arrivée de celui à qui il succède à la tête de la F1.
C’est la raison pour laquelle Peter Brabeck a été maintenu à son poste, mais c’est temporaire comme le révèle Ecclestone.
"Nous trouverons quelqu’un pour le remplacer. Il y a beaucoup de gens dans la course. Cela se fera probablement lors de la prochaine réunion du conseil l’année prochaine."
Le grand argentier de la F1 ne brigue pas ce poste, il préfère son rôle de directeur exécutif, lui permettant d’agir sur le terrain.
"Devenir président du conseil est la dernière chose dont j’ai besoin. Je ne le veux pas."