Ferrari a reçu un gros coup sur la tête à Spa-Francorchamps, autant en performances pures lors du week-end que du déroulement de la course pour Alonso, le pilote choisi par Ferrari pour décrocher le titre pilotes. Stefano Domenicali, le directeur de la Scuderia, veut analyser au plus vite les raisons de cet échec.
Alonso avait pourtant réussi les meilleurs temps sur la pluie et le sec le vendredi mais les qualifications et la course ont montré que cela n’avait pas suffi. "Notre plus grosse déception c’est de ne pas comprendre cette disparition de performance soudaine entre le vendredi et le samedi/dimanche. On doit reconnaitre que nos résultats à Spa n’ont pas du tout été à la hauteur de ce que l’on attendait. Pire, cela a interrompu une tendance positive qui avait commencé quelques courses plus tôt," déclare le patron italien.
"Il n’y a pas de temps à perdre, il faut maintenant que nous comprenions tout de suite ce qui s’est passé et pendre les mesures nécessaires. Il faut aussi comprendre ce qui s’est passé du côté des réglages de la voiture et de la direction qui a été prise. Enfin il faut déterminer si les développements que nous avons amenés pour Spa étaient les bons ou non," précise-t-il, avant d’avouer que Ferrari a certainement été plus gênée par la météo que les autres. "Le vendredi nous n’avons pas vraiment été capables de mener toutes les comparaisons voulues à cause des conditions météo changeantes."
"Il ne faut surtout pas paniquer. Course par course, on voit bien que le scénario change selon les équipes. En Hongrie c’est McLaren qui a souffert et là ils ont été plus forts. Il est difficile de prédire ce qui va se passer. Nous sommes toujours dans la course, c’est plus compliqué mais pas impossible. Nous allons continuer à travailler très dur. Il faut comprendre et avancer," ajoute Domenicali.
Avant le rendez-vous de Monza, Ferrari devra affronter le conseil mondial concernant les supposés ordres d’équipe en Allemagne. Une perte de points ou pire (disqualification, suspension,...) serait le coup d’arrêt à la campagne pour le titre de Ferrari. Domenicali se montre optimiste. "Notre ligne de conduite est de ne pas en parler avant d’y être. Tout ce que je peux dire c’est que je suis certain que le conseil mondial comprendra notre façon de raisonner et notre point de vue sur cela."