Montezemolo a annoncé à la presse réunie à Maranello le lancement de la nouvelle Ferrari le 3 février (lire notre article ici). Le président de Ferrari a aussi fait le point sur plusieurs sujets concernant la vie de l’entreprise mais aussi la Formule 1.
Montezemelo a fêté, il y a peu, ses 20 ans de présidence de Ferrari. "Lorsque je suis arrivé ici, je ne pensais pas rester aussi longtemps. J’ai connu de nombreux pilotes. Schumacher, Barrichello, Irvine, Capelli, Salo, Alesi, Berger, Larini, Fisichella, Massa et Alonso (il oublie Badoer qui a couru 2 GP en 2009, ndlr)."
Une nouvelle fois, il a également remis un coup de pression sur Massa. "Il peut continuer après 2012 mais nous regardons toujours ce qui se passe autour de nous. Nous n’avons pas été contents de lui et il n’a pas été content de lui, je suis confiant toutefois qu’avec une bonne voiture et une meilleure maitrises des pneus, il reviendra sur le devant de la scène."
Poursuivant sur les pilotes, il n’a pas fermé la porte à Vettel pour le futur. "C’est un gars intelligent, son comportement me plait. Mais je n’échangerai Alonso avec personne parce que c’est bien lui le pilote le plus fort actuellement."
"Button a fait une saison exceptionnelle, avec Hamilton ils ont formé le meilleur duo du championnat. Rosberg a fait deux belles saisons malgré une voiture peu compétitive et Webber a été fidèle à lui-même," continue Montezemolo.
L’Italien en dit un peu plus sur le départ de Ferrari de la FOTA. "Nous en avions assez des compromis à la baisse. Tout le monde respecte les règles sinon cela ne sert à rien." C’est pourtant bien en menaçant de partir de la FOTA que Ferrari a obtenu des essais privés au Mugello en mai, en cours de saison. "Oui c’est vrai mais, notre position n’a pas changé : la F1 est le seul sport où on ne peut pas s’entrainer pendant la saison. Ce n’était plus possible."
Concernant l’arrivée un jour de Newey, le directeur technique de Red Bull, le patron de Ferrari confirme que des discussions avaient eu lieu en 1997 mais que la femme de Newey s’était opposée à son arrivée. "Je l’ai rencontré à l’époque mais ce n’était pas positif. Sa femme considérait l’Italie comme un pays du tiers monde ! Mais s’ils changent d’avis sur notre pays, pourquoi pas un jour l’accueillir chez Ferrari."
Pour conclure, Montezemolo y est aussi allé de son annonce concernant le moteur V6 turbo de 2014. "Nous avons commencé à mouler les premiers blocs. Il sera bientôt sur le banc."