Marco Mattiacci a remplacé Stefano Domenicali à la tête de la Scuderia Ferrari, mais depuis sa prise de fonctions il y a trois semaines en Chine, il est particulièrement discret. Que fait-il ?
“Il étudie les choses et les observe,” affirme Luca di Montezemolo, le président du groupe Ferrari. “Je ne suis pas satisfait de la situation actuelle. Je vais me rapprocher de l’équipe et de Mattiacci qui vient d’arriver chez nous.”
“Cela s’était aussi passé de la même façon pendant 4 ou 5 mois lorsque Jean Todt était arrivé chez Ferrari en 1992. Jean Todt n’était pas un expert lui non plus (en F1) et je veux faire la même chose aujourd’hui,” poursuit Montezemolo.
Pedro de la Rosa, le pilote de réserve de la Scuderia, apprécie la discrétion de Mattiacci, mais il pense aussi que ce n’est pas lui qui va rendre les Ferrari compétitives du jour au lendemain. “La F1, c’est n’est pas du football où une seule personne peut transformer une équipe,” affirme le pilote espagnol.
"Marco a très peu d’expérience de la compétition, c’est un expert du management,” déclare Fernando Alonso. “Il écoute et il apprend très vite. Nous avons eu des réunions afin de le tenir au courant de tout ce qui se passait et il voulait entendre tout le monde. Je ne pense pas qu’il ait envie de devenir un expert technique, mais sa priorité est de prendre son temps et ensuite de prendre des décisions. Il a besoin de plus de temps."