Ferrari a confirmé ce soir la cause exacte des déboires de Fernando Alonso à Bahreïn. Comme suspecté par l’équipe dès l’arrivée, il ne s’agissait pas d’un problème de commande hydraulique pour le DRS de l’Espagnol mais bien d’une casse d’une pièce mécanique dans le dispositif qui permet à l’aileron de s’articuler.
La Scuderia souligne que "c’est la première fois en trois ans que le système est utilisé que cette pièce casse. Cela ne nous inquiète pas pour le long terme mais nous devons faire attention que la fiabilité reste au plus haut niveau. Il a souvent été vu qu’il ne faut qu’un petit problème pour empêcher d’exploiter une voiture à tout son potentiel."
De son côté Stefano Domenicali a fait son debriefing à Maranello avec le patron et les différents départements. Il y a maintenant trois semaines d’intense travail pour produire les évolutions de la F138 destinées à Barcelone.
"C’est dur de me rappeler une course où tant de choses sont allées de travers pour nous. Alonso aurait pu lutter pour la victoire et Felipe, qui a été victime de deux problèmes de pneus, aurait pu entrer dans le top 5. Nous avions le potentiel pour faire ces résultats," déclare l’Italien.
"Nous devons travailler avec une attention renouvelée sur le plan de la fiabilité. Nous devons aussi continuer à développer la voiture et augmenter notre compréhension des pneus, qui sont encore plus cruciaux cette année."
"Dans ces 4 premières courses nous n’avons pas réussi, pour des raisons diverses, à maximiser les points possibles. C’est pour cela que l’écart au deux championnats peut sembler assez grand mais nous ne devons pas nous décourager. Au contraire, nous avons vu si souvent comment les choses peuvent changer, en notre faveur ou non."
"Nous croyons à notre faculté de pouvoir nous battre pour les titres jusqu’à la fin et cette fois nous sommes dans la bataille depuis le début de la saison, ce qui n’est pas arrivé depuis longtemps. Pour atteindre nos objectifs, il va falloir être parfait dans chaque domaine."