Après avoir critiqué non officiellement la décision du Tribunal International de la FIA via la colonne de son blogueur (le Horse Whisperer) en fin de semaine, Ferrari a admis sa déception à la lecture des débats qui ont eu lieu jeudi à Paris.
En effet Mercedes a plusieurs fois défendu le fait que si elle devait être sanctionnée, Ferrari devait l’être également parce que sa voiture 2011, utilisée lors de précédents essais réalisés avec Pirelli, se conforme également de manière substantielle aux règlements techniques actuels, comme le décrit l’article 22.
"C’est très malheureux de voir que nous sommes ainsi devenus l’objet de leur défense," déclare un porte-parole de Ferrari.
Comme nous vous le rapportions plus tôt ce matin, dans l’article "Red Bull prête à mener une rébellion contre la FIA", la Scuderia serait furieuse du verdict rendu et s’en est ouvert à Bernie Ecclestone.
Protéger Mercedes et ses intérêts en F1 serait la raison derrière le verdict clément du Tribunal de la FIA selon la presse.
Ainsi le Der Spiegel commente que "certains ont le sentiment que la FIA a négocié un accord avec Mercedes" pour s’en tirer à bon compte. La Gazzetta dello Sport et le Corriere dello Sport jugent le verdict comme étant "une blague" et "ridicule". Le Bild et Auto Motor und Sport l’ont décrit comme "fadasse" et "indulgent de manière surprenante."
Le Blick se demande lui si le jugement n’a pas été léger "parce que la FIA craignait le départ de Mercedes. Sans Mercedes, la F1 serait un désastre. L’an prochain ils doivent fournir Williams, Force India et McLaren avec leur nouveau moteur turbo."
Concernant un éventuel accord pré-tribunal, pour une sanction légère, Toto Wolff, le directeur de Mercedes Motorsport dément évidemment : "Toutes sortes de choses ont été discutées avant le Tribunal," admet-il. "Mais à la fin nous avons choisi la voie la plus transparente pour que tout soit clair et en harmonie."