La FIA a reconnu que plusieurs équipes, dont les noms n’ont pas été divulgués, avaient réussi à trouver des moyens de rouler avec des pressions plus basses que les préconisations de Pirelli une fois la course lancée.
Cela se joue sur quelques centièmes de bars mais cela peut faire une grande différence sur l’adhérence procurée par une gomme.
Mercedes et Red Bull semblent être dans le collimateur suite à la clarification demandée par McLaren. Et Ferrari semble avoir de plus en plus de mal face à ces deux équipes...
Jock Clear, le responsable de l’ingénierie de la Scuderia, ne pense toutefois pas que les problèmes de compétitivité de la Ferrari SF16-H soient liés à ces astuces.
"De plus faibles pressions vous donnent plus d’adhérence mais sur un tour, en qualifications, il est plus facile de garder les pressions dans la fenêtre souhaitée," dit-il.
Et c’est bien en qualifications que Ferrari souffre le plus.
Clear reconnait que surveiller les pressions de pneus en course, quelle que soit la technologie utilisée, est "bien plus difficile".
"Nous ne croyons pas à ces histoires selon lesquelles certaines équipes arrivent à baisser significativement leurs pressions de pneus. Peut-être 0,03 bar mais pas le double. Nous pensons que c’est impossible."
"Il y a des discussions à propos de solutions intelligentes qui permettraient d’évacuer la chaleur des roues mais elles sont toutes illégales. La FIA a confirmé que toutes les voitures sont dans la légalité donc nous n’avons aucune raison d’en douter."
L’ingénieur relativise aussi la proportion donnée aux problèmes de Ferrari. On est loin d’une crise, même si...
"Il est vrai que l’écart avec Mercedes est plus important que celui que nous avions calculé mais il est plus faible que la moyenne de la saison dernière et plus faible que celui de la dernière course de 2014. C’est donc positif, nous réduisons l’écart et nous sommes certains que les courbes de performance de Mercedes et Ferrari finiront par se croiser à l’avenir. La seule question, c’est quand."