La Ferrari F14 T se montre relativement fiable et relativement rapide depuis les premiers essais privés de l’année à Jerez. Hier à Bahreïn, Fernando Alonso a bouclé 64 tours, signant le deuxième meilleur temps de la journée.
Mais chez Ferrari, on en est toujours au stade de la découverte de la nouvelle monoplace et de son nouveau groupe motopropulseur. Les choses sérieuses commenceront plus tard.
“Nous sommes toujours occupés à apprendre le comportement de la F14 T sous différentes conditions et nous récoltons un maximum de données,” explique Simone Resta, le chef designer chez Ferrari. “L’une de nos priorités lors de ces tests est de vérifier le fonctionnement du groupe motopropulseur et son interaction avec le pilote. Tous les systèmes sont contrôlés minutieusement, le freinage électronique par exemple et tous les logiciels sur lesquels nous avons beaucoup travaillé au cours de ces deux dernières semaines.”
Ce n’est que la semaine prochaine que Ferrari commencera à taquiner le chrono. “Les dernières nouvelles pièces pour Melbourne arriveront pour la prochaine séance d’essais ici à Bahreïn et c’est à ce moment-là que nous commencerons à chercher les performances.”
La Ferrari F14 T s’est montrée relativement fiable depuis Jerez, surtout par rapport aux équipes motorisées par Renault.
“En changeant de moteur, nous avons eu l’occasion de revoir complètement la conception de notre voiture. Nous avons beaucoup travaillé et investi dans ce projet. Mais le mieux à faire serait de ne pas penser que nous avons un avantage, car ce serait arrogant,” ajoute Simone Resta.