Après la première course de Melbourne, Fernando Alonso a préféré garder un oeil positif sur la situation de Ferrari. Si les qualifications ont montré les faiblesses de la F2012, la course s’est mieux déroulée, pour le pilote espagnol tout du moins.
"Après la façon dont se sont déroulées les qualifications, finir avec 10 points derrière les deux équipes au top (McLaren et Red Bull) est plutôt une bonne nouvelle. Restons optimistes, il y a encore 19 courses et beaucoup, beaucoup de choses vont se passer d’ici-là," déclare Alonso.
"Nous savons ce que nous devons améliorer mais nous ne pouvons le faire en une journée. Nous ne serons donc pas en meilleure forme pour au moins les trois prochaines courses," ajoute Domenicali, qui place ses espoirs dans les essais du Mugello, début mai.
Plus inquiétante était la forme de Felipe Massa, qui a vécu un week-end désastreux, du début à la fin. Domenicali promet un soutien sans faille à son pilote. "Nous devons vraiment nous mettre derrière lui parce que c’est clair qu’il est sous pression. Quand les gens se trouvent sous pression, il faut trouver un moyen pour qu’elle s’échappe un peu. J’ai demandé à ses ingénieurs de travailler très étroitement avec lui pour analyser des données et offrir leur soutien."
La méforme de Massa a contrasté avec la pugnacité d’Alonso. "Alonso a encore démontré ses qualités même s’il est clair qu’il y a encore beaucoup de travail pour Ferrari. Un pilote ne peut gagner qu’avec la meilleure voiture mais il peut aussi exprimer son talent avec une bonne ou une mauvaise voiture. Massa devrait être capable d’en faire de même et je ne l’ai pas constaté depuis deux ans," analyse Jaime Alguersuari.