L’an dernier, la SF70H de Ferrari était née sous les meilleurs auspices. Grâce à une monoplace particulièrement travaillée, la Scuderia avait été capable de tenir Mercedes en respect durant la première moitié de saison, avant de s’essouffler pour des raisons tenant d’ailleurs plus à la fiabilité qu’à la performance pure.
La nouvelle voiture rouge, la SF71H, aura donc la lourde tâche de se montrer à la hauteur de sa devancière, et même de concrétiser enfin les espoirs de titre mondial de Ferrari. Car quand l’on s’appelle Ferrari, il n’y a pas à transiger : les espoirs et les attentes des Tifosi sont tels, surtout après une saison 2017 exaltante, qu’un pas en arrière serait inacceptable.
L’écurie historique de la F1 sera toujours emmenée par Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen. Une hiérarchie s’est nettement installée l’an dernier : le Finlandais joue occasionnellement des podiums, tandis que l’Allemand joue souvent pour des victoires. Pour ce qui sera peut-être sa dernière saison, Kimi Räikkönen entend bien montrer qu’il n’est pas fini ; quant à Sebastian Vettel, il doit digérer la déception de l’an dernier.
A Barcelone, aux essais privés, en 2017, la nouvelle Ferrari avait impressionné les observateurs. En sera-t-il de même cette année ? Sebastian Vettel pourra-t-il gagner le premier Grand Prix de la saison, comme à Melbourne la saison dernière ? La tâche ne s’annonce pas mince pour la Scuderia ; elle est pourtant incontournable.