L’un des mystères de cette saison 2012, qui sera peut-être résolu ce week-end, c’est celui de savoir à quel point Ferrari est embourbée dans les problèmes, si tant est qu’elle l’est. Selon à qui vous vous adressez dans le paddock, l’équipe est soit en pleine crise, soit légèrement en retrait ou alors en plein bluff avec sa nouvelle F2012.
Chez Pirelli, Paul Hembery prévient que rayer de la liste des prétendants à la victoire et au titre serait "très dangereux. Des données que j’ai pu voir, ils semblent avoir un bon rythme. Ils ont fait beaucoup de changements et il y a de nombreuses innovations sur la voiture. Je trouve donc un peu étrange que certains éliminent déjà Ferrari à ce stade."
"Et encore une fois, des données dont j’ai connaissance, ils ont le potentiel et comme toujours en Formule 1, les choses peuvent changer très rapidement," ajoute le directeur de la compétition de Pirelli.
Michael Schumacher est d’accord avec Hembery, lui qui a gagné cinq de ses sept titres avec la Scuderia. "Toute la surexcitation autour de leur situation, c’est vraiment trop. Ils semblent avoir des problèmes mais il ne faut jamais sous-estimer Fernando Alonso. Et je ne pense pas qu’ils soient dans une situation aussi délicate qu’ils ont bien pu le dire..."