Fernando Alonso n’a pas réussi à être titré avec Ferrari, Michael Schumacher a dû lui attendre sa 5e saison pour y parvenir.
Alors, sur le papier, Sebastian Vettel n’a pas à rougir de son bilan pour l’instant, au bout de 4 années chez Ferrari, même si certains estiment qu’avec un contrôle et une constance dignes de Lewis Hamilton, il aurait pu repousser l’échéance du titre pilotes jusqu’au bout.
"Je ne veux pas comparer l’ère de Michael avec la mienne," lorsqu’on indique à Vettel qu’il en est au même point que le septuple champion du monde.
"Je comprends le fait que les comparaisons sont inévitables : tous les deux Allemands, tous les deux chez Ferrari, tous les deux avec 4 années passées sans obtenir de nouveau titre. Si nous réussissons à gagner en 2019, alors nous pourrons faire des comparaisons amusantes. Mais il n’en reste pas moins que je serai déjà satisfait avec la moitié de ce qu’a pu réaliser Michael avec la Scuderia."
Quel bilan tire Vettel de ces 4 saisons passées en rouge ?
"Que c’est passé très vite ! L’équipe s’est développée de manière incroyable durant cette période. On a aujourd’hui une équipe bien plus forte et stable qu’il y a 4 ans. Quand je suis arrivé, tout était très fragmenté," révèle Vettel.
"Jusqu’à un certain point, nous avons eu du succès, des succès, même si le succès ultime (les titres) n’est pas encore arrivé. Nous avons démontré fermement, cette année, que nous en avons le potentiel. Avec le recul, on aurait pu souhaiter que certaines choses avancent un peu plus vite mais la tendance est positive, même si nous ne sommes pas encore au niveau souhaité."