A l’heure où les négociations pour les Accords Concorde de 2013 à 2020 battent leur plein, de nombreuses rumeurs indiquent qu’Ecclestone met la pression sur la FIA pour signer, ce qui n’aurait toujours pas été fait.
Jean Todt a commandité des banques consultantes pour étudier le nouveau schéma des propriétaires de la F1, incluant une entrée en bourse, et la FIA souhaiterait peut-être avoir sa part du gâteau.
Quoi qu’il arrive, Ferrari souhaite que l’organisation actuelle demeure : une entente entre trois parties. "Je pense que le triangle actuel composé de la FIA, des équipes et du détenteur des droits commerciaux doit rester dans le futur accord. J’ai toujours travaillé pour cela et dans ce sens," déclare le président de Ferrari, Luca di Montezemolo.
"Nous devons tous travailler dans la même direction, les Accords Concorde sont vitaux. Nous avons besoin de nouvelles règles et nous dépensons encore trop," clame l’Italien.
"Ferrari est en Formule 1 parce que c’est un sport mais aussi parce c’est le laboratoire technologique le plus avancé, avec un retour important pour les voitures de route. Cependant je répète ce que j’ai déjà dit de nombreuses fois : l’aérodynamique est devenue trop importante."
"Concernant l’entrée en bourse, je pense que c’est une bonne chose pour la transparence et la stabilité. C’est la meilleure solution et, dans ce cas aussi, il devrait aussi y avoir le triangle que j’ai mentionné plus tôt," conclut Montezemolo.