Lors de son dernier Conseil Mondial, la FIA a adopté le principe d’un budget limité pour toutes les équipes à partir de janvier 2015. Evidemment les modalités d’application sont à discuter avec toutes les équipes et cela se fera sur une période de 6 mois, afin de pouvoir promulguer une règle en juin prochain.
Ferrari a tenu à faire savoir, par son président Luca di Montezemolo, qu’elle ne ferait pas obstacle à cette idée. L’Italien donne même déjà sa piste préférée : pas de coupe franche dans les budgets dès 2015 !
"Nous sommes en faveur de la réduction des coûts en F1. Nous souhaiterions un plan de trois ans, afin d’y arriver de manière graduelle, en prenant en compte les caractéristiques de chaque équipe," déclare di Montezemolo.
Autrement dit : on ne peut pas amener Red Bull et Marussia, l’équipe la plus riche et l’équipe la plus pauvre sur le même plan en une seule année. Les riches devront devenir moins riches petit à petit.
"Notre premier problème c’est le contrôle, comment vérifier que tout le monde respecte le jeu. L’autre c’est qu’il faut tenir compte des situations de Mercedes et de la nôtre : nous devons aussi construire et développer des moteurs, alors que les autres ne font que l’acheter."
Montezemolo souhaite toutefois que le budget limité permette plus de libertés. "Que l’on puisse tester en piste plutôt qu’en simulateur et en soufflerie. Je déteste ces deux outils ! Que chacun choisisse la solution qui lui convienne le mieux. Nous sur la piste, les autres en simulateur."
C’est aussi l’occasion pour Montezemolo de saluer l’action de Todt. "Il a fait du bon travail pendant ses 4 premières années. Il est maintenant bien dans ses fonctions et lors de son 2ème mandat il va continuer à pousser la modernisation de la FIA. Il y a besoin d’innover, même dans ce domaine."
Du côté de la FOM, l’Italien semble presser de passer d’Ecclestone. "Je lui parle souvent. Tant qu’il sera là il y aura un certain type de management en place. Mais la fin de son temps arrivera. Il faudra une structure en place pour le remplacer mais le temps presse, nous sommes déjà en 2014, même si nous nous sommes tous engagés jusqu’en 2020."