Après un problème de turbo pour Kimi Räikkönen en Australie, c’est son équipier Sebastian Vettel qui a fait les frais de la fiabilité résolument moyenne de Ferrari en ce début de saison. Le moteur de l’Allemand a en effet rendu l’âme avant même que ce dernier ne puisse prendre le départ du Grand Prix de Bahreïn.
« Quand on cherche à accroître ses performances - et c’est évidemment la voie à suivre pour se rapprocher de Mercedes - on prend parfois des risques et on rencontre ainsi des problèmes de fiabilité. C’est comme ça que la F1 fonctionne », a déclaré l’ancien pilote Jackie Stewart.
Si on s’inquiète sans aucun doute de ces ennuis à Maranello, l’ancien président de Ferrari Luca di Montezemolo préfère voir le bon côté des choses.
« C’est mieux de casser son moteur quand vous êtes sur la deuxième ligne que de ne jamais en casser un et de s’aligner sur la huitième, a affirmé l’Italien à La Gazzetta dello Sport. Je me souviens quand le moteur de Michael Schumacher était parti en fumée lors du tour de chauffe à Magny-Cours en 1996, avant que nous ne gagnions à Spa et à Monza. Comme toujours en Formule 1, il faut travailler énormément mais j’espère que ce que nous avons vu dimanche dernier était le signe d’un retour aux années Schumacher. »
Selon Leo Turrini, une source fiable proche de Ferrari, la Scuderia aurait déterminé la cause de la panne de Vettel à Bahreïn : un injecteur, qui sera redessiné : « à Maranello, ils pensent pouvoir remédier au problème. »