A première vue, c’est bien Ferrari qui semble avoir réussi à innover le plus sur son nouveau moteur V6 turbo hybride.
Après la confirmation que la F14 T utilise un système de refroidissement très compact, utilisant des microtubes d’échange de chaleur à la place des radiateurs traditionnels, c’est bien une autre innovation de Luca Marmorini, le responsable du développement du moteur Ferrari qui fait la une des découvertes de cette saison.
Nous vous le rapportions il y a quelques jours : l’Italien a trouvé une astuce pour arrêter l’arrivée d’essence dans les cylindres lorsque le pilote n’accélère plus. Cela a bien sûr un effet bénéfique sur la consommation, mais aussi sur le freinage.
On en sait aujourd’hui un peu plus sur la cartographie du V6 de la Scuderia : il est aussi capable de désactiver quelques cylindres dans les virages, lorsqu’il n’est pas sollicité à sa pleine puissance. Cela réduit encore davantage la consommation et donc la température de fonctionnement du V6.
L’injection directe des nouveaux moteurs 2014 permet de piloter très finement, cylindre par cylindre, la quantité d’essence injectée. Un paramètre sur lequel Ferrari a bien travaillé et nul doute que cela va donner des idées à Mercedes et Renault, qui ont peut-être d’autres secrets encore non révélés.