Le problème principal de la Scuderia Ferrari est d’ordre aérodynamique et c’est donc sur ce domaine que l’équipe de Maranello va se concentrer d’ici le prochain Grand Prix de Turquie.
"C’est le domaine le plus important, c’est une certitude," déclare Stefano Domenicali, le directeur de la Scuderia. "Si on regarde ce qui s’est passé en ce début de saison, c’est vraiment dans ce domaine que nous devons progresser. Notre voiture n’est toujours pas assez performante, même si en course, elle l’est un peu plus qu’en qualification."
"Je suis quelqu’un de pragmatique. J’espère un gros effort de la part de nos ingénieurs à Maranello, mais je sais que tout cela ne se résoudra pas sur le court terme. Je ne m’attends donc pas à un miracle en Turquie, car je pense que cela prendra un peu plus de temps," poursuit Domenicali.
Hier à Shanghai, Felipe Massa semblait en mesure de terminer la course sur le podium, mais le Brésilien était sur une stratégie à deux arrêts et ses pneus usés en fin de course ne lui ont pas permis de résister aux attaques de Button, Hamilton et Webber. Etait-ce vraiment la bonne stratégie ?
"Nous avons eu beaucoup de discussions à propos ça. Fallait-il faire deux ou trois arrêts ? Si on regarde les écarts qu’il y a entre les six premières voitures à l’arrivée, on doit se rendre à l’évidence et se dire que le moindre détail peut faire la différence. Fernando a eu la malchance d’avoir détruit ses pneus lorsqu’il s’est attaqué à Michael Schumacher pendant plusieurs tours. Quant à Felipe, il a fait deux très bons relais. Il était dans le rythme des hommes de tête. Mais en fin de course, les performances de ses pneus durs ont chuté beaucoup plus vite que ce à quoi nous nous attendions," ajoute le directeur italien.