Avant le départ du Grand Prix d’Australie et la controverse qui en a suivi sur le flux d’essence maximum dépassé par Daniel Ricciardo, nous vous rapportions que Mercedes avait connu le même problème lors des essais libres les jours précédents.
Mercedes avait alors choisi de rectifier ses paramètres d’injection à la baisse, ne contestant pas les mesures données alors par le capteur de la FIA.
Il apparait aujourd’hui que les deux voitures de Nico Rosberg et Lewis Hamilton ont connu à nouveau des problèmes en qualifications mais aussi en course. Là aussi, à chaque fois, Mercedes s’est conformée aux instructions de la FIA.
Selon des sources proches de l’équipe, entre le début des essais vendredi et la fin de la course, Mercedes a dû réduire de près de 2% son flux d’essence maximum, ce qui a coûté environ 10 chevaux.
Les capteurs fournis par Gill Sensors semblent bien en proie à des dérives de mesure avec le temps, c’est un des arguments que Red Bull avancera lors de son appel, lorsqu’il sera jugé.