Comme nous vous le rapportions dimanche matin, avant le GP d’Australie et donc avant l’exclusion de la Red Bull de Daniel Ricciardo, plusieurs équipes dont Mercedes et Ferrari avaient été averties au cours du week-end de dépassement du flux d’essence maximum autorisé.
Il apparait aujourd’hui que ces équipes ont choisi de faire confiance aux données de la FIA et ont ajusté à la baisse leur flux, même si leurs propres données indiquaient que la limite de 100 kilos par heure n’avait pas été franchie.
Aucune équipe, à part Red Bull, n’a donc choisi de défier la FIA sur les mesures données par les capteurs officiels, qui sont les seuls à faire foi au niveau de la règlementation, d’autant plus que la dérive serait largement inférieure à 1% soit l’équivalent de 4 à 5 chevaux.
"Nous devons faire confiance à la FIA pour bien gérer cette situation et il faut donc être honnête. La FIA est là pour faire son travail," indique Domenicali, une des équipes qui a dû ajuster son flux d’essence à la baisse.
Même son de cloche chez Mercedes, une autre équipe concernée ce week-end. Aller au clash n’était pas une solution selon Toto Wolff.
"Nous sommes en période de rodage, les équipes doivent soutenir la FIA et le contraire également. Tous les systèmes doivent fonctionner ensemble et il faut donc apprendre ensemble, la FIA et les équipes, à le faire au mieux. Ce capteur est un système FIA et il faut l’intégrer dans les voitures au mieux."