Force India, après avoir réussi à finir à la 4e place du championnat du monde, aura l’immense tâche de préserver cette position en 2017. L’heure n’est pas pour le moment à l’inquiétude du côté de l’écurie. Le propriétaire Vijay Mallya semble ravi de ce nouveau défi.
« Je dis toujours que Melbourne est un endroit formidable pour commencer la saison et cette année, il y a beaucoup de raisons pour être excités, avec la nouvelle génération de voitures qui fait ses débuts. C’est intéressant pour les équipes, les médias et plus important, pour les fans. »
« Nous courrons dans nos nouvelles couleurs pour la première fois à Melbourne. BWT nous a donné une livrée excitante [en rose] et ils ont créé un formidable ramdam dans les médias et chez les fans. La VJM10 a l’air stupéfiante, et c’est formidable de voir une telle réaction positive sur les réseaux sociaux. »
Vijay Mallya ne se livre à aucun pronostic pour le moment mais se satisfait de la forme affichée à Barcelone.
« Quant à nos attentes pour ce week-end, il n’est toujours pas facile de faire des prédictions, même après huit jours d’essais à Barcelone. La qualification, le samedi, nous donnera notre première indication de la véritable hiérarchie. Les essais nous ont appris beaucoup de choses et nous avons identifié les domaines où nous pouvons nous améliorer. Nous avons réglé la plupart de ces problèmes à temps pour Melbourne, et nous sommes en bonne forme. »
« La VJM10 est largement fiable et a accompli 785 tours aux essais, et notre rythme sur les longs relais est encourageant. Nous devons aborder les premières courses en croyant que nous puissions être où nous étions à la fin de l’an dernier. Nous arrivons à Melbourne avec optimisme, et marquer des points est un objectif réaliste. »
Andy Green, le directeur technique, présente quant à lui les spécificités de l’Albert Park et les défis qu’il posera à la Force India.
« Puisque nous débutons la saison, nous en apprenons toujours beaucoup au sujet de la VJM10. En termes de données, nous partons effectivement de zéro puisque nous avons mis de côté presque tout ce que nous avions l’an dernier. La réalité, c’est que nous n’avons eu que huit jours d’essais, sur une seule piste, et avec des températures constantes, donc il y aura beaucoup de choses à découvrir au sujet de la voiture et des pneus, une fois pour de vrai sur la piste, en Australie. »
« Melbourne est un circuit urbain temporaire et donc, il faut faire des compromis pour régler la voiture. C’est un circuit qui est traditionnellement dur avec les freins, mais le défi le plus important sera d’optimiser les pneus. Nous n’avons jamais fait de course avec eux : nous n’avons jamais fait de course avec la VJM10, donc il y a toujours beaucoup de choses à apprendre. Ce n’est pas spécifique à l’Australie. Nous sommes prêts pour ce défi. »
« Une autre variable, comme toujours, sera la météo. Le climat à Melbourne peut être très changeant. Il peut faire très chaud et la température peut baisser très rapidement, en particulier si l’on court à la fin de l’après-midi comme nous le faisons. Donc vous devez régler la voiture pour prendre cela en compte. C’est le début d’une nouvelle ère : avec une nouvelle voiture, un nouveau règlement, de nouveaux pneus. Ce sera intéressant de voir comment la course se déroule. Nous accorderons une attention toute particulière à nos choix possibles pour couvrir les scénarios variés qui pourraient arriver ce dimanche. »