Le directeur adjoint de Force India, Bob Fernley, a révélé ce soir à Bahreïn qu’il n’avait pas eu d’autre choix que de manquer la libre 2 hier, s’il ne voulait pas voir son équipe se déchirer.
"Pour moi, le plus important est d’avoir une équipe unie. Si nous n’avions pas pris cette décision, nous aurions été proche de la discorde. C’était très, très important," avoue-t-il à la BBC.
Après avoir été attaquée mercredi soir par des manifestants munis de cocktails Molotov, certains mécaniciens ont été choqués et ne voulaient pas rentrer à l’hôtel une fois la nuit tombée. Deux personnes sont même rentrées en Angleterre.
La visite de Bernie Ecclestone et du Prince de Bahreïn dans le stand Force India vendredi matin n’y a rien changé, malgré les offres de sécurité renforcée et d’escortes policières.
Une proposition qui a été refusée par les membres de l’équipe. "L’émotion et la logique ne vont pas toujours dans le même sens mais il faut faire avec. De l’extérieur vous ne pouvez ressentir ce que nous avons vécu. Ce n’est peut-être pas palpable pour tout le monde mais je dois me tenir à ce que je crois être bon pour l’équipe," ajoute Fernley.