Lors du Grand Prix d’Espagne, les pilotes Force India ont connu des fortunes diverses mais, ils n’ont jamais pu grimper très haut dans le classement. Dixième à l’arrivée, Nico Hulkenberg est le seul à avoir pu ramener un point à son équipe. Quatorzième, Paul di Resta était loin de pouvoir rééditer sa 6e place du Grand Prix de Bahreïn... Robert Fernley, le team principal adjoint de l’équipe indienne, fait le point sur cet étonnant week-end espagnol.
Etes-vous satisfait de la façon dont votre nouveau package a fonctionné en Espagne ?
De notre point de vue, cette mise à jour s’est déroulée avec succès. Je pense que nous devons encore un peu travailler pour l’optimiser. Deux à trois dixièmes en plus nous aurait mis cinquième sur la grille et n’oubliez pas que c’était la première fois que l’utilisions...
Certains de vos rivaux habituels ont inscrit de gros points à Barcelone. Est-ce frustrant ?
Nous avions vu cette situation avec Sauber en Malaisie où ils étaient arrivés deuxièmes et auraient pu gagner. Williams avait déjà été assez forte en Australie. Les deux sont un peu rentrés dans le rang et puis Williams est revenue exceptionnellement forte à Barcelone. Est-ce des hauts et des bas ou de la constance ? Pour le moment, je ne suis pas découragé parce que je pense que Force India et Lotus sont probablement les deux équipes les plus constantes. Nous ne sommes pas à l’avant mais, nous sommes là et à peu près tout le temps. Je pense que nous serions plus déconcertés si Williams continuait à être aussi performante. Ils ont une belle voiture et nous avons toujours dit que la concurrence est incroyable.
Nico (Hulkenberg) a passé beaucoup de temps à se battre avec quelques grands noms. Comment s’est déroulée sa course ?
Il a été très, très bon. Il a eu quelques problèmes de pneus au début mais, il les a surmontés et a livré une superbe course. Son premier train de pneus s’est dégradé plus vite que nous l’avions prévu. Mais garder Mark Webber derrière lui tout ce temps a été impressionnant. Toute la rouille qu’il aurait pu avoir encore en lui s’en est définitivement allée !
Paul (di Resta) n’a pu finir dans les points. Comment était sa course ?
Paul a très bien commencé et puis pour une raison quelconque, quand on lui a mis les pneus durs pour les deux derniers relais, nous n’avons pas obtenu la performance que nous attendions. Nous avons donc besoin de comprendre pourquoi. Nous allons l’analyser très attentivement parce que les deux premiers relais avaient été très positifs pour Paul.
Finalement, voir Williams gagner une course et Sauber en gagner pratiquement une autre vous encourage-t-il ?
Absolument ! Deux à trois dixièmes en qualification font la différence entre la 5e et la 13e place. C’est très serré. Je pense que nous pouvons être contents avec ce que nous avons atteint. L’écart s’est en parti comblé. Comme nous l’avons toujours dit, la qualité du championnat est étonnante autour de nous et ça ne va être facile pour personne.