Le podium de Sergio Pérez a redonné des ailes à Force India : les Roses croient de nouveau à la 4e place du classement des constructeurs, ce qui ne serait pas un mince exploit face aux mastodontes que sont McLaren et Renault.
Même si McLaren occupe pour le moment cette 4e place, Robert Fernley, le directeur adjoint de Force India, avoue se méfier davantage de Renault. Voilà une déclaration qui ne risque pas de plaire à Eric Boullier ou Fernando Alonso…
« Je pense que nous étions généralement la 4e équipe la plus rapide à Bakou, en course comme en qualifications. Mais je pense aussi que c’est un circuit très particulier. Je ne pense pas que nous ayons complètement résolu les problèmes de corrélation aérodynamique que nous avons depuis Melbourne. »
« Mais nous étions plus forts à Bahreïn, nous étions assez solides à Shanghai et nous aurions dû marquer des points lors de ces deux courses. »
« Nous sommes désormais 6e au classement des constructeurs, derrière Renault et McLaren. Nous aurions pu battre McLaren en course, à Bahreïn comme en Chine – mais nous ne l’avons pas fait, juste à cause d’incidents du premier tour. Renault a l’air très constant et ce sera probablement l’équipe la plus difficile à battre. »
Le fait est que Force India connait tout de même plus de difficultés en cette saison 2018. L’écurie indo-britannique a procédé à un turnover au sein de son personnel durant l’hiver : est-ce cela qui explique ses difficultés selon Bob Fernley ?
« Dans ce business vous avez toujours un turnover, en particulier avec tous les voyages à faire. Donc vous tendez toujours à perdre quelques employés qui se déplacent de Grand Prix en Grand Prix, avec toujours la même explication. Vous pourriez du coup perdre quelques bons éléments, mais heureusement, vous êtes soutenus par tout le reste de l’équipe et vous continuez à avancer, donc cela ne nous affecte pas vraiment. »