Cette saison 2014 s’annonce comme très particulière, car ils sont très nombreux à dire que ce n’est peut-être pas la voiture la plus performante qui remportera le titre, mais peut-être celle qui sera la plus fiable ou celle qui utilisera le mieux son carburant.
“Nous pourrons rouler le pied au plancher lors de quelques courses comme celle de Monaco par exemple,” explique Pat Fry, le responsable technique de la Scuderia Ferrari.
“Mais il y a d’autres courses où nous devrons surveiller la consommation. Melbourne est un circuit qui est exigeant du point de vue de la consommation et nous allons voir différentes stratégies. Il faudra surveiller la consommation et savoir quand il faudra être rapides et quand il faudra être plus lents. On pourra en effet changer son rythme d’environ une seconde au tour en modifiant la consommation. Il faudra donc observer et étudier les courses, deviner ce que les autres font et de ce fait, ce sera plus compliqué que par le passé.”
C’est donc véritablement une nouvelle ère qui s’ouvre pour le championnat de F1.
“Je fréquente le milieu de la F1 depuis assez longtemps pour avoir vu la fin de l’ère des moteurs turbocompressés (1988), mais à l’époque, ce changement était raisonnable, ce n’était pas comparable avec ce que nous allons voir cette saison ou même dans l’histoire de la F1. Il y a eu aussi des changements dans les règles sur l’aérodynamique, mais rien de dramatique. Mais si on combine ces deux facteurs, cela rend les choses très intéressantes pour tout le monde en F1,” ajoute l’ingénieur britannique.