Ce week-end aurait dû avoir lieu le Grand Prix d’Allemagne mais faute d’accord avec le Nurburgring et Hockenheim, pour raisons financières, Bernie Ecclestone et la FIA ont dû annuler l’épreuve pour cette année.
Une situation qui touche Nico Rosberg.
"Nous aurions dû courir ce week-end en Allemagne. C’est une situation très décevante pour tout le monde, pour moi également, bien entendu. Courir devant mes fans est très important comme pour tout pilote qui a la chance de pouvoir le faire. Mais il est important que cela soit juste un break. Nous retournerons à Hockenheim l’an prochain," dit-il.
"Le Grand Prix d’Allemagne fait partie des légendes de la Formule 1 et de son championnat. L’Allemagne doit avoir sa course," ajoute Rosberg.
Si l’épreuve 2016 est déjà sauvée, celle de 2018 normalement aussi comme le veut le contrat entre Hockenheim et la FOM, l’incertitude plane toujours sur 2017. Hier, le patron du circuit, Georg Seiler, avait appelé les fans à venir en nombre pour donner un futur à la F1 en Allemagne.
Voulait-il dire par là qu’il est prêt à organiser l’édition 2017 ?
"Si les tickets pour l’année prochaine sont tous vendus, il serait alors possible de penser à remplacer le Nurburgring pour 2017. Mais nous ne discuterons de tout cela que dans un an."
"La situation avec le Nurburgring pour cette année a été une déception pour tout le monde mais il faut affronter la vérité : il n’y avait pas de contrat possible avec eux. Nous aurions pu le faire à Hockenheim mais à la seule condition qu’il n’y ait pas de risque financier supplémentaire pour nous."
Malgré l’aide de Mercedes et de Bernie Ecclestone, Hockenheim n’avait pas les garanties suffisantes pour organiser le Grand Prix en quelques mois à peine.
Ecclestone n’a d’ailleurs pas voulu lâcher grand chose, d’après le président de la Fédération Allemande du sport auto, l’ancien pilote Hans-Joachim Stuck.
"J’ai négocié avec Bernie Ecclestone. Il m’a dit qu’il devait payer 900 millions aux équipes chaque année et qu’il avait donc besoin de l’argent. Je comprends son problème mais j’aurais préféré le voir plus accommodant..."