Bernie Ecclestone a promis de suivre de près l’évolution de la situation dans le royaume de Bahreïn, et les dernières informations qu’il a reçues l’ont amené à faire preuve d’un peu plus d’optimisme.
Alors qu’il évoquait lui-même, hier, la possibilité d’annuler le premier Grand Prix de la saison – avec une décision devant être prise en milieu de semaine prochaine – le grand patron de la Formule Un s’est montré plus rassurant aujourd’hui.
« Je suis plus optimiste aujourd’hui. J’espère que nous n’aurons rien à faire », a-t-il déclaré à la BBC. « Nos gars disent que c’est calme, qu’il n’y a pas de problème. »
Si Ecclestone est désireux de voir le Grand Prix de Bahreïn se dérouler comme prévu, certains membres du paddock sont plus mesurés. Ils souhaitent naturellement disputer l’épreuve, mais ne veulent pas voir la F1 mêlée aux troubles politiques agitant le royaume.
Adam Parr a ainsi déclaré à Reuters : « Nous serions très déçus si nous ne pouvions pas attaquer la saison à Bahreïn. Nous voulons apporter une contribution positive aux pays que nous visitons et aspirons à être une présence positive. Si ce n’est pas le cas, nous ne voulons pas avoir un impact négatif. Clairement, si la F1 devait devenir source de malaise, ce serait un problème. Il n’est pas uniquement question de la sécurité des participants, nous devons aussi être sensibles à ce qui se passe dans le pays. »
« Nous n’avons jamais, jamais, jamais, été impliqués dans les domaines religieux ou politiques. Nous ne prenons pas de décisions basées là-dessus. Ce n’est pas à nous de diriger un pays », a insisté Bernie Ecclestone.
En tant que sport, la Formule Un souhaite rester neutre, mais se trouve dans une position délicate sachant que le circuit et le Grand Prix de Bahreïn sont fortement associés à la famille royale.