Le temps presse pour que le dossier du Grand Prix de France soit définitivement bouclé et signé puisque dimanche soir, la France aura peut-être un nouveau président de la République.
Le ministre des Sports David Douillet a confié au JDD (Journal du Dimanche) qu’il se démenait pour obtenir la signature du contrat avec Ecclestone avant les élections du second tour.
"On a 90 % de chance d’y parvenir. Le contrat fait des allers-retours entre les avocats. J’espère me rendre à Londres pour rencontrer Bernie Ecclestone, le patron de la F1, entre mercredi et vendredi," affirme Douillet au journal français.
Cet empressement à signer n’est pas du goût de François Hollande, donné vainqueur par les sondages. Il a promis ce week-end au journal l’Equipe qu’il reviendrait en détail sur cet accord, s’il était signé avant l’élection.
Selon le JDD, "cet espoir d’issue rapide n’est toutefois pas partagé par les autres acteurs du dossier. Les parties se sont certes entendues sur la somme à verser à Ecclestone : 22 millions d’euros. Mais la question du partage des recettes (loges, naming du GP) reste à régler. Avec les frais d’organisation, 26 millions d’euros sont nécessaires de la part des collectivités locales, de la billetterie et des sponsors."
"Sans budget à l’équilibre, on ne signe pas," confirme Douillet. "L’État, qui ne participe pas financièrement, est tout de même garant d’éventuelles dettes."