Comme prévu avant les élections, le nouveau gouvernement de François Hollande va étudier de près le dossier du Grand Prix de France que l’ancien gouvernement de Nicolas Sarkozy avait accéléré, sentant le vent tourner.
Valérie Fourneyron, nouveau ministre des Sports qui a succédé à ce poste à David Douillet, ne compte pas annuler le processus en cours mais va sérieusement l’étudier.
"Il y a eu une accélération singulière sur ce dossier en fin de campagne. Il n’y a plus de Grand Prix depuis 2008. Il n’y a pas d’opposition à ce qu’il y ait un Grand Prix en France," déclare-t-elle à RMC.
"Mais nous avons besoin d’avoir de la transparence sur ce dossier, sur l’opacité financière et sur l’absence d’effort de Bernie Ecclestone sur l’environnement," note Fourneyron.
"C’est un dossier qui mérite beaucoup d’attention. On a aussi besoin de savoir à quelle hauteur l’Etat cautionne un éventuel déficit de ce plateau de F1. Au Castellet, il y a des problèmes d’accessibilité importants. Tout ça mérite qu’on s’y attarde un peu plus que 10 minutes."
Faut-il être optimiste ou pessimiste ? "On n’est pas assurés de voir un Grand Prix en France l’année prochaine mais on n’y est pas opposés," conclut-elle.