Interrogé par l’Equipe sur le dossier du Grand Prix de France hier, François Hollande a reçu une réponse ferme de la part de Nicolas Sarkozy aujourd’hui, dans le même journal.
Les deux hommes s’affronteront dimanche prochain dans les urnes mais le quotidien sportif français leur a permis de débattre du sujet qu’on aura peu de chance de voir abordé à la télévision lors du débat du 2 mai.
"Monsieur Hollande ignore qu’un Grand Prix ramène de l’argent, comme tous les grands événements sportifs. Il ne faut pas avoir une vision étriquée," affirme Sarkozy alors qu’Hollande a promis de réexaminer lui un accord qu’il pense trouvé à la hâte (lire ici).
"Réexaminer les dossiers, faire une commission et réfléchir, ce n’est pas un projet," répond l’actuel Président de la République française, avant de tacler son adversaire politique. "Ça passe vite cinq ans, il vaut mieux être prêt avant."
"Nous nous devons d’avoir un Grand Prix : on se bat pour ça, même si c’est en alternance avec la Belgique. Nous sommes un pays qui a deux constructeurs automobiles mondiaux, Renault et PSA, et maintenant trois jeunes pilotes français prometteurs en F1. Il faut que l’on ait un Grand Prix," conclut Sarkozy.