Pierre Gasly a reconnu que la fiabilité de la Spec B du moteur Honda le laissait lui, et son équipe, avec quelques doutes pour l’avenir.
Le Français avait subi une casse moteur au Canada, dès le premier week-end de l’évolution du V6 japonais. Et en France, c’est Brendon Hartley qui a du changer l’intégralité de son unité de puissance.
"C’est vrai que la fiabilité est encore une grande question sans réponse pour le moment. Mais je préfère avoir le maximum de performance, que Honda cherche la puissance, puis cherche à résoudre la fiabilité," commente le pilote Toro Rosso, qui n’a pas pu boucler plus d’un tour hier lors de la course du GP de France.
"Nous devons faire encore beaucoup de courses pour avoir des réponses sur la fiabilité. C’est aussi pour ça que nous avons un peu économisé les tours vendredi en essais libres."
La puissance semblait prometteuse à Montréal mais moins au Paul Ricard. Les vitesses de pointe n’étaient plus au même niveau.
"Oui, c’est vrai si on s’attache à regarder les données GPS. En virages nous étions bien, moins dans les lignes droites. Honda et l’équipe devront se pencher sur l’analyse du week-end pour savoir si nous avions roulé avec plus d’appuis aérodynamiques que les autres ou si nous aurions pu faire mieux."
"Le moteur ne semblait toutefois pas aussi bon au Castellet qu’au Canada. Je suis sûr qu’il y a des explications mais nous ne savons pas encore vraiment pourquoi nous avons eu plus de mal."