Après une journée d’utilisation du halo, Pierre Gasly s’est plaint de cette nouveauté et l’a décrit comme l’élément de sécurité le plus bizarre qu’il ait pu voir sur une monoplace. Il explique avoir abîmé sa combinaison en sortant de la monoplace.
"Je n’aime pas le halo, c’est très compliqué de rentrer et sortir du cockpit" déclare le Français. "Je pense que ma combinaison est déjà abîmée, nous allons devoir en demander beaucoup à Alpinestars cette année. Ce n’est que le premier jour et j’ai déjà des trous dans le dos de ma combinaison".
"On a besoin de se reculer et de glisser dans la voiture, c’est très bizarre. Et avec les petits appendices sur le halo, on ne peut pas s’en servir pour se tirer hors de la monoplace, on ne peut pas le toucher. Ce sont des conditions bizarres mais ce n’est pas important. Je préférais simplement les anciennes monoplaces".
Gasly ne se plaint pas du pilotage avec le halo, qui s’est avéré assez facile, mais regrette vraiment la difficulté à sortir de la monoplace que le halo provoque : "Piloter avec le halo ne fait pas une grande différence. En termes de visibilité, c’est la même chose".
"On voit évidemment quelque chose au dessus de nous, ce qui est un peu bizarre, mais quand on se concentre sur le pilotage, on ne fait attention qu’à ce qu’on a devant nous et on ne le voit pas. Mais entrer et sortir de la monoplace et un gros défi".
De tels propos sont évidemment inquiétants pour la sécurité, puisque les pilotes sont censés être capables de sortir rapidement des monoplaces. Le délai était de cinq secondes auparavant et serait désormais de sept à huit secondes, mais Gasly semble sous-entendre que cela pourrait être un peu plus long.
"Il se pourrait que ça prenne plus longtemps, c’est sûr. Cela ne m’inquiète pas car je ne pense pas aux mauvaises choses. C’est ce que nous avons cette année, je ne sais pas si nous l’aurons les années suivantes aussi mais il faut s’y habituer".