Le directeur adjoint de Lotus, Federico Gastaldi, a reconnu que l’équipe d’Enstone était toujours dans l’attente de savoir si Renault allait ou non lancer une procédure de rachat, ce qui mettrait Lotus à l’abri d’autres ennuis financiers.
Après le paiement en retard de Pirelli en Hongrie, c’est Charles Pic qui a attaqué Lotus en Belgique et le fisc britannique ensuite lundi. L’affaire Pic est au moins réglée selon l’Argention.
"Nous ne verrons plus d’huissiers dans les paddocks pour cette affaire, tout est réglé. Il y avait un différend et les deux parties ont échangé les documents légaux nécessaires. J’ai parlé à Charles dimanche, il s’est excusé pour ce qui est arrivé. Il a eu tort d’agir ainsi mais maintenant, c’est derrière nous," explique Gastaldi.
Pour la suite, tout dépend de Renault. Une décision est attendue rapidement, si possible avant Singapour même si Matthew Carter a assuré que Lotus serait présente lors du prochain Grand Prix quoi qu’il arrive. Gastaldi le reconfirme : "nous y serons et nous espérons faire mieux qu’à Monza."
Mais sans décision rapide, Lotus (et Renault) pourrait perdre Romain Grosjean au profit de Haas, le Français ayant besoin de sécurité pour son avenir en F1 même si Renault a sa priorité.
"Nous sommes en discussions avec Renault et nous attendons l’approbation finale," poursuit Gastaldi. Nous ne pouvons pas mettre de pression sur une société mondiale comme Renault mais nous avons déjà travaillé avec eux, nous nous connaissons. Une chose est claire : nous voudrions travailler avec eux le plus tôt possible. Pour que nous puissions développer la voiture pour l’année prochaine."