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Gene Haas : Nous avons fait taire les critiques

Retour sur l’année 2016

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Gene Haas évalue aujourd’hui la première saison de son équipe en F1. Une saison plus réussie que prévu, couronnée par un début de saison particulièrement faste, qui a donné la crédibilité nécessaire au projet de l’Américain. Interview.

Comment évalueriez-vous votre première saison en F1 ?

Je pense que c’était une entrée très réussie en F1. Nous avons accompli tous nos objectifs principaux et en vérité, nous avons surpassé nos attentes au début de la saison.

Votre première année en F1 a-t-elle ressemblé à votre première année en NASCAR ?

Eh bien, notre première année en NASCAR fut une tâche vraiment ardue. Nous étions toujours à l’arrière et nous le sommes restés durant cinq ou six ans d’affilée, et nous n’avions pas eu beaucoup de chance. Nous sommes rentrés en NASCAR en 2002 et la compétition pour les pilotes et les chefs d’équipe était intense. Nous avons simplement souffert.

Qu’avez-vous appris d’utile en NASCAR pour la F1 ?

Nous avons commis des erreurs en NASCAR, mais nous ne les avons pas refaites en F1. Et le plus important, c’était de voir immédiatement ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Nous l’avons appris à nos dépends en NASCAR, donc quand nous sommes arrivés en F1, nous ne nous sommes pas concentrés pour savoir non pas comment faire les choses, mais pour savoir qui les ferait.

Avez-vous été surpris par votre première saison en F1 ?

J’étais un peu surpris par nos points marqués en début de saison. A Melbourne, nous étions 6e. C’était presque du jamais vu pour la première course d’une équipe en F1.

Quel moment vous remplit aujourd’hui le plus de fierté ?

Je pense certainement à Melbourne, parce que c’était notre course inaugurale, et en fait, marquer des points, c’était battre un record. Melbourne se situe certainement au-dessus des autres courses durant toute la saison, simplement parce que nous avons marqué des points.

Est-ce que vous ne vous êtes jamais demandé dans quelle galère vous débarquiez… ?

Aucun risque là-dessus. Parce que quand nous nous sommes d’abord lancés en F1, toute l’idée était de tout faire par nous-mêmes. Nous allions être le constructeur traditionnel qui ferait son propre châssis, sa propre suspension, ses composants, son aéro. Mais c’était un projet gigantesque, donc nous avons fait machine arrière et nous nous sommes dit : ‘D’accord, avec qui pourrions-nous faire équipe ?’. Parce que la tâche est si monumentale, qu’il n’y a pas d’autre façon pour accomplir ce qu’il faut faire en 8 ou 9 mois. Donc nous avons complètement changé de stratégie. C’est ainsi que nous avons fini par signer un partenariat avec Ferrari.

Comment pensez-vous que Haas était perçu avant de débuter la saison ? Et comment votre équipe est-elle jugée maintenant ?

Au début, il y avait beaucoup de scepticisme. Je pense que beaucoup de gens pensaient que nous serions à l’arrière toute la saison. Nous avons reçu beaucoup de soutien de NBC Sports et de tous les gars à la télévision. Je pense qu’à la fin de la saison, nous avons fait taire les critiques et maintenant, beaucoup de gens nous voient comme une équipe sérieuse.

Au-delà du challenge sportif de la F1, il y avait l’aspect commercial pour votre entreprise, Haas Automation. Vous disiez que vous vouliez voir Haas devenir une marque globale et premium grâce à la F1. L’objectif est-il en bonne voie ?

Participer à la F1, cela vous donne un niveau de crédibilité que vous n’aurez simplement pas à travers la publicité traditionnelle. Les gens veulent voir ce dont vous êtes capables, et ensuite, ils croiront en vous. Les répercussions dans les ventes de nos machines-outils sont bonnes : si nous pouvons faire rouler des voitures de course, nous pouvons construire des machines-outils. C’était le concept initial : convaincre les gens de notre capacité à faire ce que les autres ne savent pas faire. Les gens le voient grâce à la F1, et les gens croient que Haas Automation peut construire des machines-outils de classe mondiale.

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