Gerhard Berger, ex-pilote de F1, n’est pas fan des différents gadgets introduits en F1 afin de faciliter les manoeuvres de dépassement. Pour lui, un dépassement c’est autre chose que le simple fait d’appuyer sur un bouton pour actionner une ailette mobile ou un système KERS.
"L’approche est mauvaise," déclare Berger à la télévision autrichienne. "Je veux voir de vraies courses durant lesquelles il faut freiner plus tard pour dépasser quelqu’un. D’ailleurs, je ne sais pas pourquoi on parle toujours des dépassements. Tout le monde a l’air de se plaindre, mais les dernières saisons ont été très intéressantes."
"Récemment, le championnat s’est souvent joué lors de la dernière course. L’année dernière, il y avait quatre pilotes qui avaient leurs chances lors de la dernière manche et il y avait aussi des dépassements. Le public n’a pas envie d’être déstabilisé. Il veut des règles simples et de la compétition. Il veut une F1 aussi simple que le football," poursuit l’ex-pilote autrichien.
Concernant ce début de saison 2011, Gerhard Berger ne peut être qu’admiratif du génie d’Adrian Newey, le directeur technique de Red Bull.
"Quelqu’un comme lui est très difficile à trouver. L’équipe Mercedes peut compter sur Ross Brawn qui est un bon manager, un bon stratège, mais ce qu’il leur manque chez eux, c’est un vrai artiste," conclut l’Autrichien.