Renault se pose des questions sur son avenir en Formule 1 et celui-ci devrait se résumer à l’une des deux options suivantes : le retrait total ou le rachat d’une équipe. C’est ce que confie le grand patron de Renault, Carlos Ghosn.
"Quand vous êtes motoriste, que vous développez et que vous vendez un moteur, vous avez le privilège d’être oublié quand vous gagnez et pointé du doigt quand vous perdez," lance Ghosn à propos du partenariat actuel avec Red Bull.
"Nous n’écartons aucune possibilité à ce stade. Nous pouvons partir. Nous pouvons, mais c’est beaucoup moins certain, continuer en tant que motoriste. Ou enfin nous pouvons posséder notre équipe. Toutes les options sont ouvertes et nous les analysons."
Ghosn ajoute que la décision sera prise d’ici "quelques mois" mais dépendra largement des discussions en cours au plus haut niveau du sport, notamment au niveau de la gouvernance.
"Cela a du sens pour nous de rester en F1 selon le mode de gouvernance que nous aurons. C’est pourquoi cela prend du temps. Nous devons essayer de comprendre où va la gouvernance de la F1 avant de décider. C’est un aspect extrêmement important."
Ghosn veut-il avoir son mot à dire sur la façon dont est contrôlé le sport ?
"Non, ce n’est pas notre problème. Notre problème c’est de savoir exactement combien nous de devons dépenser et investir. Nous savons combien nous pouvons mettre avec le marketing mais il y a le partage des droits TV qui doit être plus rationnel. Il faut un retour sur investissement qui soit juste. La question est de savoir si cela vaut le coup. Parce que vous engagez des centaines d’ingénieurs, des millions d’euros et beaucoup de vos ressources techniques. Il faut un retour."
Renault veut donc s’assurer un bon financement de la part de la FOM.
"Si nous pouvons continuer dans de meilleures conditions, ce serait la meilleure option. Mais ces bonnes conditions ne sont pas encore garanties."