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Grâce à la F1, Haas est devenue une écurie à la mode selon son propriétaire

Malgré un budget parmi les moins élevés

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Haas en est maintenant à une saison et demie de compétition en F1. Le moment est bien choisi pour que le propriétaire de l’écurie américaine, Gene Haas, tire un bilan de son engagement en F1.

« Je dirais que la lune de miel est finie. Maintenant, il faut cohabiter, c’est plus délicat ! La F1 est un défi, ce n’est pas facile. Se rendre sur une course toutes les deux semaines, voir des opportunités nous échapper, savoir que vous devrez travailler plus durement pour atteindre vos objectifs… Concourir à ce niveau, la F1, ce n’est pas facile. Vos concurrents sont toujours aussi bons que vous, si ce n’est meilleurs. Donc vous devez faire attention à vos stratégies, à vos capacités, voir ce que vous pouvez faire pour vous différencier, afin d’essayer d’en tirer un avantage. »

Günther Steiner est le directeur de l’écurie. C’est lui qui gère au quotidien l’aspect sportif et technique de Haas. Comme Gene le confirme, son rôle est plus en retrait.

« J’aime me rendre sur les courses. C’est toujours très intéressant. J’apprends toujours beaucoup. Cela me stimule. Je suis toujours nouveau, une sorte d’apprenti de la F1. Il faut vraiment penser à la course même quand il n’y a pas de Grand Prix au programme, c’est amusant ! »

Haas, marque américaine de machines-outils, est évidemment rentrée en F1 pour des raisons commerciales, liées principalement au marketing. Gene Haas est-il satisfait du rendement de cet investissement ?

« Oui, cela marche très bien. Prenez la Grande-Bretagne par exemple. Nous avons un petit bureau à Banbury, juste à côté de la piste de Silverstone. Nous avons organisé une réception la semaine dernière et c’était formidable de voir à quel point nos clients sont enthousiastes à propos de notre engagement en F1. Pour eux, nous ne sommes plus seulement un fabricant de machines-outils. Nos clients nous perçoivent comme faisant partie intégrante de la F1. Ils se disent, ‘Wow ! ces gars participent à la course de haut niveau.’ Et cela a des conséquences sur l’image de Haas Automation. Nous sommes une entreprise à la mode maintenant. »

Haas parvient à marquer des points régulièrement les dimanches, même si, comme l’admet Gene, le budget ne suit pas toujours…

« Je pense que notre budget est parmi les plus faibles de toutes les équipes. Il se peut que ce ne soit pas le moins élevé, mais je suis sûr que nous n’en sommes pas loin. Cela nous coûterait davantage si nous devions développer notre voiture par nous-mêmes, à 100 %, alors que nous avons un modèle basé sur un partenariat [avec Ferrari]. »

Haas a une structure particulièrement décentralisée : le siège est en Amérique, l’écurie est basée à Banbury mais Dallara, en Italie, fournit également le cœur des châssis – Ferrari fournit enfin les moteurs et plusieurs pièces importantes. Comment gérer cette répartition des rôles ?

« C’est très simple : dans le garage à chaque course ! Mais nous ne sommes pas différents des autres équipes. Tout arrive dans des conteneurs et est assemblé sur la piste. Et je m’avancerais jusqu’à dire que même Mercedes n’est pas si différent dans ses méthodes de travail. Les conteneurs, voilà le mot magique. »

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