Andrew Green, directeur technique de Force India, revient sur la conception de la VJM11, nouvelle monoplace de l’équipe qui a été présentée ce matin dans les stands de Barcelone.
"Je suis heureux de la voir être présentée" révèle Green. "Le processus de production a pris plusieurs mois et je pense que nous avons fait de gros progrès durant l’hiver. Il a fallu un travail acharné par toute l’équipe mais nous sommes prêts à voir tourner la voiture".
"L’introduction du halo a obligé des processus différents et c’était un défi compliqué, mais l’équipe l’a parfaitement relevé. Nous avons passé tous les tests pourtant très exigeants dès le premier coup et nous avions un châssis entièrement homologué avant le début de l’année, ce qui est un accomplissement fantastique. Je pense que nous étions parmi les premiers à le faire".
"L’ADN de la VJM11 est plus ou moins le même que la voiture de l’an dernier. Nous avons pris la décision il y a quelques temps que la première version de la voiture de 2018 serait basée sur notre compréhension de la précédente, mais avec toutes les nouveautés ajoutées. C’est un point de départ, une bonne référence sur laquelle nous ferons rapidement des changements".
Son nouveau bébé a donc pris la piste ce matin et Green reconnaît que c’est le moment le plus attendu pour le responsable de la création d’une monoplace.
"J’ai attendu ce moment depuis deux mois ! Dès le retour des vacances de Noël, nous voulions mettre la voiture sur la piste et commencer à rassembler des données pour décider du développement à venir. C’est tout de même important de se reposer. Parfois, on a la tête dans le guidon et l’on ne voit pas ce qu’il se passe autour, donc c’est important de respirer et de réfléchir.
"Les retours techniques sont la principale motivation pour ces essais. C’est pareil chaque année, ça nous démange de reprendre la piste et nous avons cette même motivation pour courir et continuer à apprendre. Nous passons huit mois à rassembler des données, à les traiter à l’usine et à prendre des décisions. Ce schéma est ce pourquoi nous vivons et respirons et lorsque ça s’arrête pour quelques mois, c’est difficile car ça nous manque".