Quatre activistes de Greenpeace ont essayé de perturber le déroulement du Grand Prix de Belgique en sautant en parapente au-dessus de la tribune en face de la grille de départ et de l’allée des stands. Ils ont ensuite déployé une banderole de 20 mètres de long sur laquelle on pouvait lire : "Arctic oil ? Shell no !"
Le Grand Prix a finalement pu commencer à l’heure et le directeur exécutif de Greenpeace international, Kumi Naidoo, a expliqué l’action : "J’étais un fan des Grands Prix quand je grandissais, mais je ne suis pas un fan de ce que fait Shell dans l’Arctique."
Et que fait Shell exactement dans l’Arctique ? "En ce moment nous sommes dans la course de notre vie contre Shell, une compagnie qui voit la fonte de l’Arctique comme une chance pour leur business, plutôt qu’un avertissement. Chaque pilote et fan de F1 sait que l’huile sur la piste est synonyme de désastre, une fuite d’huile dans l’Arctique serait catastrophique", continue Naidoo.
Du coup, il appelle le plus de monde possible à rejoindre la lutte contre Shell. "Nous espérons que quand ils auront entendu ce que prévoit Shell, ils joindront les presque 4 millions de personnes dans le mouvement pour sauver l’Arctique."
Communiqué de Greenpeace
"Shell est le sponsor principal du Grand Prix de Formule 1 de Belgique. C’est donc un grand jour pour la compagnie pétrolière. Mais loin du circuit, elle est impliquée dans une course d’un tout autre ordre : une course insensée pour s’approprier le pétrole enfoui sous la glace du pôle Nord.
Shell espère aujourd’hui se profiler aux côtés des vainqueurs et se comporte comme une entreprise qui mériterait une petite place sur le podium. Elle ne mérite pas tous ces honneurs. Une marée noire en Arctique aurait des conséquences dramatiques pour cette région d’une beauté à couper le souffle et pour les ours polaires qui y vivent.
Le signal de départ a été donné. Il est temps de distinguer le sport de son sponsor et de révéler le vrai visage de Shell. Demandez à Shell de cesser de forer en Arctique."