Gerhard Gribkowsky, le banquier emprisonné pour avoir accepté des pots de vin présumés de la part de Bernie Ecclestone a décrit le grand argentier de la F1 comme "un homme désespérément accroché à son pouvoir." lors du procès en cours à Munich.
Hier, Gribkowsky est revenu sur ses déclarations de vendredi et a confirmé que les 44 millions de dollars versés par Ecclestone à son intention était bien un pot de vin, destiné à faciliter la vente de la F1 par la BayernLB à CVC, une société qui garantissait à Ecclestone de garder sa place.
"Ce rôle de chef de la Formule 1, c’est sa vie. Bien entendu qu’il voulait le garder," ajoute Gribkoswky, qui a été condamné à 8 ans et demi de prison en 2011.
Gribkowsky a ajouté que Bernie Ecclestone lui avait dit qu’il préférait "mourir dans une flaque de carburant que de perdre son rôle à la tête de la F1", une déclaration qui a soulevé immédiatement les contestations des avocats d’Ecclestone.
L’Allemand n’en a pas moins poursuivi sa description de la personnalité du grand argentier, affirmant qu’il était déterminé à contrôler la F1 et qu’aucun autre "dieu", selon ses propres termes, ne se pose entre lui et le sport.
Parmi les faits intéressants, Gribkowsky ne remet pas en cause la défense d’Ecclestone, qui affirme avoir été mis sous pression par l’Allemand vis-à-vis du fisc britannique. Ecclestone a réaffirmé que c’est la seule raison pour laquelle il a payé Gribkowsky.
"Je n’avais pas une connaissance exacte de ses problèmes mais je les ai utilisé pour mettre une pression sur lui afin de régler nos litiges concernant la Formule 1."