Romain Grosjean est revenu sur sa décision de rejoindre l’équipe Haas plutôt que de poursuivre avec une équipe Lotus qui a de grandes chances de redevenir Renault F1. Beaucoup de fans admettent ne pas comprendre le choix du pilote français mais Grosjean assume totalement.
"Quand on fait des choix, il y a des risques. C’est même le fondement de mon métier. Mais, toutes ces années passées à Enstone, j’avais envie de voir autre chose. De prendre de l’expérience ailleurs. Mon rêve est toujours de devenir un jour champion du monde. Ai-je pris la bonne décision ? Personne ne peut encore le dire. Mais j’avais envie de ce changement," se défend le Français dans les colonnes de L’Equipe.
"Et puis, je vais avoir trente ans l’an prochain. Si je cours encore six ou sept saisons, il faudra trois ans à Renault pour revenir au top. C’est la moitié de ce qui me reste à courir. Alors j’ai préféré bouger."
Grosjean admet avoir davantage Ferrari que Renault en tête en partant chez Haas.
"Rien ne dit que le baquet Ferrari sera libre dans deux ans. Maintenant, je veux faire quelque chose de bien avec Haas. Je ne vais pas vous mentir, cela me rapproche de Ferrari, oui. La Scuderia, c’est le rêve de tout pilote. Mais cela ne veut pas dire que la suite est logique, automatique pour moi. Il faut que je leur montre mon sérieux, mon engagement et mon apport pour les aider à prendre leur décision."
Le Français révèle qu’il a pris sa décision en moins d’une semaine.
"Mon manager a pris de premiers contacts très informels il y a un an. Cela se limitait à un bonjour. Tout s’est accéléré avant Monza. J’ai eu Gunther Steiner au téléphone. Nous nous sommes vus le vendredi. Et le samedi soir, je rencontrais Gene Haas. Le lundi, je recevais une proposition. Le jeudi, j’avais déjà pris ma décision."