Romain Grosjean est un des directeurs de l’Association des pilotes de F1, le GPDA.
Le Français a confirmé que les pilotes allaient de nouveau se réunir entre eux ce vendredi au Brésil, comme nous vous le rapportions, mais dément qu’il s’agit d’une fronde contre Pirelli, même si les pneus seront un sujet important à aborder.
"Nous tiendrons notre réunion après le briefing des pilotes avec tous les membres du GPDA. Nous voulons discuter de l’avenir de la Formule 1," explique Romain Grosjean.
"Selon moi, ce sport n’est pas au niveau auquel il doit être. Nous avons une liste de points à discuter et ce serait bien de terminer cette réunion avec quelques idées à passer aux dirigeants de la F1."
"Et il ne s’agit pas seulement des pneus," ajoute le pilote Haas.
"Je ne veux pas m’exprimer au nom de tout le monde mais nous devons donner notre sentiment et faire plus pour la Formule 1 parce que les courses ne sont plus fun. Le 6e au Mexique est à deux tours du vainqueur. Comment voulez-vous voir une équipe de milieu de peloton sur le podium de temps en temps si elle est déjà à un ou deux tours."
Grosjean fait le même constat que Ross Brawn et bien d’autres. Avant les pneus, il faut régler le problème de la compétitivité des uns faces aux autres.
"L’écart entre les grosses et les petites équipes est trop grand. Et oui, les pneus sont compliqués à comprendre, mais quand vous n’avez pas les appuis des grosses équipes, vous les détruisez encore plus vite. Et c’est là où l’écart se creuse."
"Nous devons discuter de tout ça entre nous, recueillir les avis de tout le monde. Peut-être que nous aurons plusieurs points de vue mais en en discutant nous saurons peut-être vers où aller. Ce que les pilotes veulent c’est pouvoir courir, attaquer, faire de bons Grand Prix."
Les résultats de cette discussion seront présentés aux propriétaires du sport, Liberty Media.
"Si nous arrivons à un consensus, des points clés très clairs, alors nous les présenterons. Aux médias, à Liberty, à la FIA. Au moins nous voulons démontrer que nous n’attendons pas dans notre coin que les choses se passent, sans rien faire pour notre sport que nous aimons."
"Tout ne va pas mal, je vous rassure. Je suis toujours très heureux de me rendre sur une course et prendre le volant de ma F1. C’est juste un peu frustrant parce que la Formule 1 pourrait être bien meilleure."