Comme tous les autres pilotes, Romain Grosjean va découvrir le nouveau circuit de Bakou cette semaine.
Pour préparer ce rendez-vous, il n’y a pas d’autre choix que de rouler dans le simulateur, ce que le pilote Haas peut faire grâce aux installations de Ferrari, qui les prête à son équipe.
"Nous avons fait une séance dans le simulateur pour découvrir le circuit mais c’est à peu près tout ce que vous pouvez faire. Les simulateurs s’améliorent d’année en année mais ce n’est toujours pas les vraies sensations d’une voiture de course," explique le Français.
Lorsqu’on lui demande si cet outil sert juste à apprendre un tracé et les points de freinage, le Français rectifie.
"C’est plus que cela. Il y a beaucoup de choses que vous pouvez faire dans le simulateur, et c’est génial. Maintenant, ce n’est jamais aussi bon que de rouler réellement sur la piste avec votre voiture."
"Dans un simulateur, vous pouvez tester différentes directions pour les réglages, différentes philosophies et des évolutions que vous aimeriez avoir plus tard dans l’année sur la voiture. Cela permet de les préparer avant de les faire entrer en production sur la voiture, en réel."
Ce circuit est nouveau pour toutes les équipes, personne n’a donc de données des années précédentes. De quoi mettre Haas sur un pied d’égalité avec ses rivales ?
"Sur certains aspects, oui, sur d’autres, non. Plus vous avez d’expérience, plus c’est facile de bien se préparer pour de nouveaux circuits et des tracés différents. Maintenant, personne ne sait à quoi s’attendre à Bakou. Cela va être intéressant pour nous. C’est un circuit très différent de ce à quoi nous avons été habitués. La partie historique, près du château, sera intéressante. Il y a de très longues lignes droites, beaucoup de virages à 90°. Nous verrons ce qu’il en est en réalité."