Pour la première fois de son histoire, la Formule 1 va boucler une saison longue de 20 courses. La fatigue commence clairement à se faire ressentir chez les divers acteurs du championnat, y compris les pilotes. Romain Grosjean le confirme.
"A Interlagos c’est une ambiance un peu spéciale. Il y a le titre qui va se jouer, il y a la retraite de Schumacher, c’est le 20e Grand Prix de la saison… On est tous un peu fatigués. A la fois heureux que ça se finisse d’un côté, et de l’autre, on se dit que ça a presque été trop vite," déclare le Français au Moscato Show.
Pour un presque débutant en F1, ce n’est pas facile de gérer autant de courses dès sa première saison complète en Grands Prix. "J’ai appris énormément cette année. Il y a eu beaucoup de Grands Prix, beaucoup de voyages. J’ai acquis beaucoup d’expérience, ne serait-ce que sur la gestion des temps morts et des récupérations. En début d’année, on se dit que ça ira, et puis une fois la saison finie, je vois qu’il y a pas mal de choses que j’aurais faites différemment. On apprend beaucoup sur le tas. Dans la voiture aussi, évidemment, que ce soit la connaissance des circuits, le fonctionnement de la F1 sur la saison complète, la gestion des médias, la gestion de l’énergie, du stress, des week-ends ou des réglages de la voiture."
Les temps de récupération entre deux courses sont très importants. Là aussi Romain confie à RMC Sport qu’il a appris des choses qui lui serviront pour l’année prochaine.
"Entre deux courses, on a le choix de faire ce dont on a envie, ce qui est bien et pas simple en même temps. Par exemple, je suis arrivé mardi à Sao Paulo. C’est une ville dans laquelle il n’y a pas forcément grand-chose à faire. Une prochaine fois, je ferai peut-être une escale ailleurs pour éviter de trop cogiter, de tourner en rond dans ma chambre… D’ailleurs, entre les Etats-Unis et le Brésil, on pensait tous que c’était à côté. Il y avait quand même dix heures de vol et quatre heures de décalage. Les premières nuits, ce n’est pas forcément simple."
Vivement les vacances donc ! "La saison a été épuisante. Entre les demandes physiques de la voiture, les demandes techniques des ingénieurs, les demandes des médias... Le mois de décembre va permettre de décompresser un peu !"