Romain Grosjean a fait un choix en septembre dernier : quitter Lotus pour rejoindre l’équipe Haas. Le Français a préféré assurer son avenir, tant les discussions entre Lotus et Renault ont trainé pendant des mois.
Ces dernières ne se sont finalisées que le mois dernier, avec un rachat effectif une semaine à peine avant Noël. En France, beaucoup sont déçus de ne pas voir Grosjean à bord d’une Renault l’an prochain mais ce n’est peut-être que partie remise selon lui.
"Qui sait ? Peut-être que dans trois ou quatre ans, Renault produira une voiture capable de gagner le titre et qu’ils m’appelleront pour qu’on gagne ensemble. Ce serait idéal. En tant que Français, ce serait énorme," confie-t-il à Autosport.
"Enstone est capable de gagner le championnat. Les victoires de 2005 et 2006 ne sont pas si lointaines. Il y a beaucoup de potentiel. Je le sais, Enstone le sait, mais c’est difficile à prouver sans lui donner les moyens."
Ces moyens arriveront dès l’an prochain, Renault ayant prévu d’investir près de 300 millions d’euros dans son équipe (dont 100 par an sur ses fonds propres). C’est un budget à la hauteur de celui de Mercedes, Red Bull et Ferrari.