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Grosjean appréhende le manque d’appuis à Mexico

La Suisse, un avantage pour courir au Mexique !

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Le Grand Prix du Mexique est un Grand Prix particulier : en effet il se déroule à plus de 2000 mètres d’altitude, ce qui a des conséquences concrètes sur la fiabilité des moteurs ou l’appui des monoplaces.

« Puisque nous avons un moteur turbo, nous ne perdons pas tant de performance que cela » rappelle pour autant Romain Grosjean. « Donc c’est le point positif de l’ère turbo. »

« Ensuite bien sûr, le refroidissement du moteur et des freins sera affecté, de même que l’appui des voitures – vous en aurez peu compte tenu de vos réglages aérodynamiques. Nous devons travailler sur cela. J’espère que nous y serons plus préparés que lors des années précédentes. »

Sur un plan physique, Romain Grosjean s’attend-il aussi à être plus mis à l’épreuve en raison de l’air moins dense ?

« Pas tant que ça… Je suis habitué à l’altitude grâce aux montagnes suisses ! »

Le manque d’adhérence est cependant une donnée qui devrait inquiéter plus d’un pilote dans le paddock… L’an dernier, le Français avait été bien à la peine au Mexique. Fera-t-il mieux cette année ?

« Je ne sais pas encore comment je compenserai le manque d’adhérence. C’est un travail encore en cours. J’espère que cette année, je serai bien meilleur que l’an dernier. »

Le comportement aérodynamique des F1 affectera aussi la performance pneumatique. Mais en cette fin de saison, le pilote Haas n’a-t-il pas appris à connaître intimement les Pirelli 2018 ?

« Vous connaissez plus de choses, vous êtes toujours meilleurs à la fin de la saison qu’au début. Nous avons une quantité très limitée d’essais, donc les courses deviennent aussi des essais. Chaque année est un nouveau départ. Tout repart à zéro et c’est difficile. Nous devenons plus forts chaque année. Nous progressons sans cesse et tirons profit de chaque opportunité pour engranger plus d’expérience. »

« Pour tirer le maximum de performance des pneus en qualifications, cela dépend beaucoup du circuit. Sur certaines pistes, vous avez besoin d’un tour de sortie lent, sans trop surchauffer les pneus. Sur d’autres pistes, vous devez vraiment pousser les pneus dans le tour de sortie pour avoir assez de température et d’adhérence. Il faut juste voir selon le type de circuit, ça peut beaucoup varier… »

Au Mexique, la section la plus connue est celle du stadium : les pilotes semblent fendre la foule massée dans les gradins…

« L’ambiance est géniale » raconte Romain Grosjean. « Probablement l’une des meilleures dans le calendrier. La parade des pilotes, dans le stadium, est spéciale. Durant la course, vous ne voyez pas le public, mais après l’arrivée, c’est formidable à voir. Les images sont fantastiques au moment du podium, ça a l’air incroyable de l’extérieur. »

Rappelons que Romain Grosjean devra absolument rester sage au Mexique, puisqu’il est à deux points d’une course de suspension sur son permis.

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