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Grosjean : ce n’est pas le moment de baisser les bras

Le Français va se battre

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Romain Grosjean espérait se battre pour le titre cette année, mais il s’est déjà fait une raison, ce sera pour une autre fois. L’équipe Lotus traverse une période difficile, mais il va se donner à fond pour la sortir de ce mauvais pas.

“Ce début de saison n’est pas celui que nous voulions ou espérions,” confie Romain Grosjean au site officiel de la F1. “Le défi est maintenant de rester motivé et de travailler dur afin d’avance le plus possible. Lorsque je me souviens de ma très bonne fin de saison 2013, je me suis dit au début de cette année que j’étais prêt pour le titre de champion du monde. Je travaille beaucoup pour atteindre cet objectif.”

“Mais ensuite j’ai réalisé que cela n’allait pas être possible et c’est plus qu’agaçant. En réalité, ce n’est que la troisième saison en F1 et j’espère que j’aurai encore beaucoup de temps. Il faut être à la bonne place au bon moment,” poursuit le pilote français.

Il y a eu des changements chez Lotus et le dernier en date est le départ d’Eric Boullier chez McLaren. “Pour moi, c’est la perte d’un ami que j’avais dans l’équipe, mais il reste mon ami dans le paddock. Quant à lui, il porte d’autres couleurs. Cela a été bien sûr un choc et une surprise pour nous tous, mais c’était une occasion en or pour lui et il devait la saisir. Nous devons surmonter ça et aller de l’avant.”

Eric Boullier était un ami, mais aussi son meilleur avocat lorsqu’il a traversé une période très difficile en 2012. “Oui c’est vrai, il l’était. Il a toujours cru en moi et parfois il m’a botté les fesses. Nous avions et nous avons toujours une relation très forte. Il a été mon ange gardien lorsque j’étais en difficulté. Il m’a donné la force mentale pour que je puisse aujourd’hui voler de mes propres ailes,” ajoute Grosjean.

La Lotus n’est pas encore en mesure de viser le podium, mais Romain Grosjean constate qu’elle progresse et c’est déjà ça.

“Nous étions à la 21e place sur la grille en Australie et à la 16e en Malaisie… il faut donc aborder les courses les unes après les autres. J’ai toutes les raisons du monde pour rester positif pour le long terme. J’ai le boulot le plus facile dans l’équipe, car j’arrive tard le matin et je pars tôt l’après-midi alors que d’autres ont du mal à trouver le temps pour dormir. Ils travaillent jusqu’à ce qu’ils tombent ! Ce ne serait donc pas correct de ma part de baisser les bras. Si je suis le pilote leader de cette équipe, alors c’est à moi à guider tout le monde dans la même direction,” conclut-il.

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