Beaucoup de travail, hier, pour Romain lors des essais libres sur le circuit Gilles-Villeneuve. Nous avons discuté avec lui de nouveaux circuits, de météo, de pneus et de contacts…
Romain, comment s’est passé votre découverte du circuit ?
Plutôt bien. J’ai apprécié le tracé. Il n’est pas facile, mais il est très agréable à piloter. Il faisait un peu frais, hier, ce qui n’était pas idéal puisqu’il est prévu que les conditions soient beaucoup plus douces ce week-end. De toute façon, c’est bien d’avoir récolté des informations utiles pour le futur et cela nous donne une bonne base avant les qualifications.
Pensez-vous que le réchauffement de la température ce week-end puisse profiter à l’équipe ?
Difficile à dire. Nous ne pouvons pas tirer beaucoup de conclusions du roulage d’hier. Mais la voiture semble bien et les résultats des séances libres n’indiquent sûrement pas où nous serons en qualifications et en course. Il reste beaucoup de travail à faire, mais je suis confiant, nous serons dans la bagarre devant, c’est notre but.
Comment se comportent les pneus super tendres ?
Apparemment plutôt bien. Ils se dégradent assez peu, ce qui est encourageant. Mais la température était fraîche et cela a compté, évidemment. Il est dommage que nous ayons utilisé la majeure partie de notre stock de pneus en première séance à cause de la pluie annoncée et qui n’est jamais venue. Résultat, nous n’avions plus qu’un train de gommes super tendres en seconde séance. Ils sont imprévisibles. Certaines voitures les exploitent très bien en qualifications, mais sont ensuite nulle part en course. Il faudra voir ce que cela donne ici.
Nous sommes sur un autre circuit en ville. Avez-vous constaté une évolution de la piste ?
Pas autant que nous l’escomptions, en vérité. La piste a un peu évolué, mais comme il a plu entre les deux séances, elle est redevenue verte, alors c’est difficile de juger. Le niveau d’adhérence, en début de journée, était très faible. Un peu similaire à ce que nous avons connu à Monaco. Les temps que nous avons enregistrés sont à des kilomètres de ce qu’ils devraient être en fin de week-end.
Ce circuit est célèbre pour piéger les plus grands pilotes. Avez-vous connu des moments chauds ?
Je suis sorti un peu large en quelques occasions. Par ailleurs, la bonne trajectoire vous incite naturellement à rouler très près des murs, surtout à la sortie du dernier virage. Alors, cela a été tendu deux ou trois fois. Mais tant que vous gardez plus d’un centimètre de marge par rapport aux barrières, cela suffit !
Source : www.lotusf1team.com