Monaco et Montréal ont apporté des surprises à Eric Boullier, pour des raisons contrastées. Avant Valence, le Team Principal de Lotus fait le point sur ce qui est nécessaire pour réussir au cours d’une saison pleine de rebondissements
Eric, Montréal a dû vous offrir un soulagement après le dur week-end de Monaco…
Oui. Honnêtement, nous savions la voiture rapide, mais nous ne nous attendions pas à finir aussi haut dans le classement. Romain a très bien piloté et, même si nous savions qu’il était très bon quand nous lui avons offert un siège de titulaire, il continue à nous surprendre. Il est diablement rapide !
Et Romain, a-t-il été surpris par quelque chose cette année ?
Demandez-lui, mais je suis sûr qu’il ne s’attendait pas à une pareille ovation lorsqu’il est passé à l’usine cette semaine ! Oh, et je pense qu’il a été surpris après le GP du Canada lorsque ses ingénieurs lui ont dit qu’il aurait pu encore faire pas mal de tours rapides avec ses pneus.
Valence sera-t-il un challenge totalement différent ?
Les pneus seront différents, nous aurons les tendres et les médiums. Il faudra nous réhabituer à eux. Cela dit, la température de la piste devrait être élevée, le revêtement est plus abrasif qu’à Montréal et il y aussi plus de virages. Tout cela devrait bien convenir à la E20.
Après sept courses, vous avez forcément une idée des forces et des faiblesses de la voiture…
Oui et elles sont visibles par tous. La E20 ménage ses pneus quand la température est élevée et elle semble compétitive sur tout type de tracé. Mais nous devons hausser le rythme en qualifications et également améliorer la performance de la voiture quand la température tombe. Nous avons déjà de bonnes pistes. Quelques-unes seront appliquées à Valence et nous verrons ce qu’elles donnent.