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Grosjean franchit la barre des 100 départs ce dimanche

Premier GP à domicile pour Haas, 100e pour Grosjean

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Le GP des Etats-Unis sera votre 100e départ en Formule 1. C’est vraiment un tournant. Quelles sont vos pensées en franchissant cette barre ?

Oui, c’est génial. Pour être honnête, quand j’ai commencé en F1, j’ai pris les courses simplement les unes après les autres, et ensuite, maintenant, nous en sommes à 100 Grands Prix, 10 podiums, quelques points et beaucoup de bons souvenirs, et d’autres un peu plus difficiles. La bonne nouvelle est que je ne sais pas quand je vais m’arrêter, mais je pense qu’il y a toujours beaucoup d’opportunités devant moi pour continuer à essayer de gagner. Vraiment, 100 Grands Prix, c’est vraiment quelque chose dans la vie d’un homme.

Conduire pour une écurie américaine, en Amérique, pour son 100e départ, n’est-ce pas approprié ?

Pour nous, cela n’aurait pu tomber mieux. Je suis heureux de faire partie de cette équipe et vraiment fier d’être capable d’amener les voitures en Q3 en qualifications, de ramener des points. Nous avons travaillé très dur et tout le monde se donne vraiment à 100 %. Cela signifie probablement plus pour nous que pour d’autres.

Quand vous avez commencé la course, arriver simplement en F1 était le but. Maintenant, vous êtes ici, vous êtes installé. Quel est votre prochain objectif, pour vous comme pour Haas ?

Pour moi, je veux être champion du monde, idéalement deux fois. C’est mon rêve depuis que j’ai commencé ! J’ai toujours voulu être en F1 mais, de plus, je veux être champion du monde. Pour Haas, le premier but est de marquer des points et le second est de finir dans le top 5. Nous avons fait ces deux choses. Le prochain objectif est de porter l’équipe jusqu’au podium. Ce serait très sympathique. J’aimerais ramener la première victoire de l’équipe, ce qui serait incroyable.

En rejoignant Haas, il a fallu faire pleinement confiance à Gene Haas… Qu’est-ce qui rend cette écurie différente ?

C’est une grande aventure. Depuis le premier jour j’ai aimé l’approche de Gene. Il sait de quoi il parle. Nous avons des hauts et des bas, comme on s’y attendait, mais dans l’ensemble, c’était une merveilleuse première année. J’ai toujours beaucoup de foi dans l’équipe et je pense que nous allons briller à l’avenir.

Depuis le mot de février, Haas a beaucoup appris…

L’équipe a énormément appris, plus que toutes les autres équipes. Nous sommes arrivés en février et l’équipe se sentait déjà comme une équipe à part entière. Maintenant, après 17 GP, tout le monde travaille davantage ensemble. Tout le monde s’entend vraiment bien et sait ce qu’il faut faire sur la voiture, et ainsi de suite. C’est clairement une très bonne équipe.

Haas s’apprête à disputer son premier GP à domicile : qu’est-ce que cela vous fait ?

Je pense que ça va être formidable. J’attends beaucoup ce GP. Les Etats-Unis sont un pays immense et j’espère vraiment que nous aurons beaucoup de fans. Oui, c’est une fierté supplémentaire de conduire pour une équipe américaine sur le circuit, et j’espère obtenir un bon résultat dimanche.

En 2012, vous aviez justement disputé la première course à Austin, après quatre ans d’absence de la F1 chez l’Oncle Sam…

C’était merveilleux. Nous avions eu beaucoup de fans et de public pour la course. C’est un rendez-vous génial et l’une des meilleures pistes que nous avons eue depuis un bon moment. Le circuit était formidable, la ville est sympathique. Il y avait dans la ville beaucoup de concerts, beaucoup de bars, des gens arrivaient de tout le pays pour voir la course. C’était impressionnant.

Vous aviez fini 2e à Austin en 2013 avec Lotus, soit votre meilleur résultat en F1…

C’était une course merveilleuse. J’étais parti 3e sur la grille et j’avais pris un départ génial. Nous ne pensions pas que nous garderions Red Bull derrière, mais nous avions réussi. Nous avions une bonne voiture, et finalement, j’avais un très bon rythme.

Le premier virage est réputé à Austin : un virage à 90° au sommet d’une colline, sans grande visibilité.

Vous savez que personne ne va arriver en sens inverse, donc cela vous aide vraiment en arrivant au virage. Il s’agit vraiment de se concentrer sur la bonne chose au bon moment. Oui, c’est un virage à l’aveugle, mais une fois que vous avez le rythme, vous le prenez simplement étape par étape, et il n’y a pas de surprises.

Il y a aussi beaucoup d’opportunités de dépassement à Austin. Du moins, c’est ce qu’on dit...

Ce n’est pas si simple de dépasser ici. Vous avez une immense ligne droite, ce qui aide, bien sûr, avec le DRS. La zone de freinage au premier virage est très large et vous pouvez avoir des opportunités ici. Mais, d’un autre côté, il est très difficile de suivre une voiture dans le premier secteur, et dans ce très long virage à droite avant les deux derniers virages.

S’il n’y avait qu’une partie du circuit à retenir…

Tout le secteur un.

Austin devient peu à peu un classique de la F1. La ville est-elle vraiment à la hauteur de Singapour ou de Monaco ?

Je pense que c’est parce que c’est le GP des Etats-Unis. Austin est une ville formidable et beaucoup de fans la visitent, aussi. Il y a aussi une ambiance géniale autour du circuit. J’ai vu une bonne partie d’Austin. La vie la nuit est incroyable. La journée, il y a quelques bons centres commerciaux. Nous irons y faire du vélo cette année, découvrir la ville un peu plus – c’est un endroit génial.

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