Romain Grosjean n´était pas estimé par Mercedes comme un candidat potentiel pour succéder à Nico Rosberg.
C´est le pilote Haas lui-même qui a révélé que le directeur de Mercedes F1, Toto Wolff, ne l´a pas du tout appelé en décembre.
« Toto ne m´a pas appelé. Et je n´ai pas non plus essayer de le faire » dit-il en souriant.
Pourtant ce n´est pas ce que laissait prétendre Wolff : selon lui seuls Raikkonen et Kvyat ne se sont pas manifestés en décembre...
« Je ne prétends pas que mon manager n´a pas fait son travail » renchérit Grosjean.
Avoir recours à une tierce personne pour ce genre de négociation est monnaie courante : Fernando Alonso n´a pas discuté personnellement avec le directeur de Mercedes, mais c´est son ami intime Flavio Briatore qui aurait servi de médiateur, plusieurs fois... le jour-même de l´annonce de la retraite de Rosberg.
Grosjean peut tout à fait comprendre pourquoi il y a eu à ce moment-là une inflation de la demande.
« Mercedes a été ces dernières années la meilleure écurie de tout le plateau. Ils sont géniaux et ont une histoire incroyable. Mais j´aimerai bien piloter aussi pour Ferrari. »
Dans tous les cas, les objectifs de Grosjean sont clairs.
« Je veux devenir un jour champion du monde et pour cela, j´ai besoin d´une voiture à la hauteur. »
Quant à la décision de Rosberg de quitter la Formule 1, alors qu´il venait tout juste d´arriver au sommet de sa carrière, Grosjean se montre très compréhensif.
« Je peux le comprendre. Il voulait devenir une fois champion du monde et il a réussi – pourquoi ne devrait-on pas rendre son tablier quand on est au zénith ? Je n´aurais pas fait ainsi, même si je comprends ce que cela coûte d´être pilote de Formule 1. »